La RDC, à travers le Programme National de Lutte contre la Tuberculose, a notifié
l’année dernière (2021) environ 216.690 cas de tuberculose. A indiqué le Ministre de la
santé Jean Jacques Mbungani lors de la journée internationale de lutte contre cette
maladie célébrée le 24 mars dernier.

Plus de 90% d’entre eux ont été traités avec succès. Toutefois, il a reconnu que dans le
pays à revenu faible comme la RDC, la tuberculose reste la principale cause de
mortalité parmi les maladies infectieuses.

Dans la Tshopo, la situation reste préoccupante. Au centre de santé Boyoma, ancien
Sanatorium par exemple, le cas des patients souffrants de la tuberculose a été revu à la
hausse cette année. 100 cas enregistrés pour le seul premier trimestre 2022 dans cette
structure médicale habilitée à diagnostiquer et traiter la tuberculose. A indiqué
l’infirmier en chef Jérôme Bonoui Boliaka.

Centre de santé Boyoma

Ce chiffre avancé, est sans compter la prévalence dans les hôpitaux généraux de
référence que compte la province de la Tshopo.

Selon les statistiques avancées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), chaque
jour, dans le monde, plus de 4100 personnes meurent de la tuberculose pourtant
évitable et traitable.

La tuberculose est la principale cause de décès chez les personnes vivant avec le VIH. Il
est donc important de sensibiliser la communauté sur cette maladie qui est l’une des
maladies infectieuses les plus meurtrières et à ses effets dévastateurs sur la santé, la
société et l’économie dans le monde.

En marge de la journée de lutte contre la tuberculose, l’OMS a soulignée combien, il est
urgent d’investir pour renforcer la lutte contre la tuberculose. Cela revêt une
importance particulièrement décisive dans le contexte de la pandémie de COVID 19,
qui menace les progrès accomplis pour en finir avec la tuberculose.

La RDC compte parmi les 30 pays les plus affectés par cette maladie. Elle occupe le
8ème rang mondial et le 2ème en Afrique.

Lydie Makuru/ Ruth Bafaluma