Les journalistes de habariyaamani.net invités à s’engager en faveur de la paix dans toutes ses formes et les droits humains. Un appel lancé au cours d’un atelier de formation organisé samedi, 2 avril 2022 à Kisangani à leur intention.

Lydie Makuru, journaliste et initiatrice de ce media en ligne a, dans sa communication, expliqué la politique éditoriale de ce nouveau né, dans le domaine de la presse. Laquelle politique est axée sur la promotion de la paix et les droits humains.

Pour elle, il est temps que les journalistes participent à la construction et la consolidation de la paix. Il s’agit donc d’un journalisme engagée pour une cause noble, a-t-elle renchérit.

Ce défit commence par un travail de fond dans le choix et le traitement des informations. C’est dans ce cadre que le rédacteur en chef Christian Uzilo a, dans sa communication insisté sur les critères de sélection d’une information de presse en ligne. Il a exhorté les journalistes à faire travailler constamment leurs organes de sens afin de dénicher les vrais problèmes qui touchent les vécus quotidien des populations et qui troublent leur quiétude.

Ernest Mukuli, journaliste-formateur a dans son intervention prôné pour une écriture intelligente et engagée en faveur de la paix. Il a invité les journalistes de ce jeune média, au professionnalisme. Lequel professionnalisme implique la rigueur dans l’organisation du travail et dans le traitement des informations.

Pour le formateur, nous ne sommes plus à l’époque où les médias traditionnels imposaient leur dictature dans le choix et le traitement des informations. Aujourd’hui, grâce à la démocratisation de l’information le travail des journalistes devient de plus en plus exigeant. Les internautes peuvent désormais se choisir librement ce qu’ils veulent voir ou lire. C’est ainsi, qu’il faut être plus compétitifs, a-t-il martelé.

Les activités de Habariyaamani.net ont été lancés officiellement devant la presse, le 31 mars 2022, à l’alliance française de Kisangani.

Ce nouveau média qui se focalise sur les questions humanitaires et de paix, a donc l’obligation de garder dans ses contenus la ligne imposée par sa charte éditoriale ; de peur que d’ici quelques années, ses lecteurs ne se retrouvent plus.