Perquisition de la résidence du Prof. Maindo : les activistes de Kisangani apportent leur soutien à ce digne fils du pays
C’est à travers une déclaration lue, vendredi 10 juin 2022 devant la presse à la place de
martyrs qu’un groupe d’activistes membres des organisations de la société civile a
condamné la perquisition de la résidence du Professeur Maindo et apporte son soutien
à ce digne fils du pays victime d’une cabale.
Ces activistes se disent étonner d’apprendre l’organisation par les FARDC d’une
opération militaire depuis 4heure du matin, allant de l’encerclement de la résidence du
professeur Alphonse MAINDO à la perquisition sur fond des allégations d’une
prétendue présence des ADF dans ladite résidence.
En outre, ces organisations appellent le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi à
rappeler à l’ordre ses troupes pour qu’ils canalisent les énergies dans la défense de
l’intégrité territoriale que de dissiper les mêmes énergies en se mettant aux trousses
d’un digne citoyen, engagé dans la construction d’un Congo nouveau.
Par ailleurs, ces organisations pensent que ce simulacre dangereux orchestré
malheureusement avec le concours des forces armées congolaises, qui devraient se
concentrer à combattre à l’Est du pays en ce temps d’agression Rwandaise ; est une
tentative de musèlement de cette élite et digne fils du pays . Pour elles, cet
acharnement sur le professeur Maindo, est consécutif à ses déclarations tranchées
notamment sur la création d’un tribunal international sur le Congo.
Elles dénoncent la manipulation des masses populaires dans le seul but de tenir
l’image du professeur en lui collant cyniquement la casquette d´un hébergeur des ADF
dans le but non seulement de le discréditer mais encore et surtout de lui attirer
éventuellement un acharnement populaire dont les implications peuvent s’avérer
dévastatrices.
Pour clore, ces activistes appellent les institutions nationales et internationales de
défense des droits humains, d’accorder au professeur un soutien nécessaire pour qu’il
soit rétabli dans ses droits.
Atilaoto et Dalu