RDC : 641 violations des droits de l’homme enregistrées en février.
641 cas de violations et atteintes aux droits de l’homme en République démocratique
du Congo documenté pour le seul mois de février 2022.
Ces chiffres, sont contenus dans un rapport du Bureau Conjoint des Nations unies aux
droits de l’homme (BCNUDH) rendu public le 31 mars.
Ledit document indique une augmentation de près de 12% par rapport au mois de
janvier 2022. Laquelle augmentation est attribuable, en grande partie, aux
combattants des groupes armés, notamment des ADF et la CODECO.
La même source indique qu’environ 86% des violations documentées en février ont été
commises dans les provinces affectées par les conflits et ces violations ont entrainé la
mort d’au moins 306 personnes civiles parmi lesquelles 224 hommes, 43 femmes et 39
enfants. Le document note également que 87 violations des droits de l’homme
commises ont été documenté dans des zones non affectées par des conflits, soit 14%
des violations documentées sur l’ensemble du territoire.
Durant le mois de février 2022, le Bureau conjoint a continué à apporter son soutien
aux autorités congolaises dans le cadre de la lutte contre l’impunité des violations et
des atteintes aux droits de l’homme. Et au moins un militaire des FARDC a été
condamné par des juridictions congolaises pour des violations et atteintes aux droits
de l’homme sur l’ensemble du territoire.
En 2021, cette même structure des nations unies avait documenté six mille neuf cent
quatre-vingt-neuf cas des violations des droits de l’homme entre janvier et décembre
sur toute l’étendue du territoire de la République démocratique du Congo.ce chiffre
représente une moyenne mensuelle de 582 violations.
Plus de 29% des violations sont le fait des ADF et CODECO respectivement dans le
territoire de Beni, province du Nord-Kivu, territoires de Mambasa et d’Irumu, province
de l’Ituri.
Le Bureau conjoint note cependant une légère baisse des violations attribuables aux
FARDC dans le Nord-Kivu et en Ituri. Il indique par ailleurs que, les agents de l’Etat sont
aussi les auteurs des exécutions extrajudiciaires d’au moins 38 personnes, dont 28
hommes, 8 femmes et 2 enfants.