La province de la Tshopo, en RDC, a enregistrée en 2021, 393.701 cas de paludisme, parmi lesquels 493 décès. Un tableau peu reluisant, pourtant évitable si tout le monde dormait convenablement sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide. Regrette le
médecin coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme, docteur Antoine Bene.

Dans une interview accordée à habariyaamani.net, en marge de la journée mondiale du paludisme célébrée le 24 avril de chaque année, il a invité la population boyomaise à une bonne utilisation des moustiquaires imprégnées pour se protéger contre la
malaria.

« La bonne usage de la moustiquaire est gage d’une vie sans paludisme. Ce fléau constitue la première cause des consultations et d’hospitalisation dans les structures sanitaires de la Tshopo. » A-t-il révélé.

La malaria est une maladie parasitaire potentiellement mortelle transmise par le moustique anophèle. Près de la moitié de l’humanité est sous la menace de cette maladie. Le médecin recommande aux familles de maintenir toujours leur
environnement salubre.

Selon ce dernier, le gouvernement congolais et ses partenaires ont mis sur pied le traitement préventif intermittent ( TPI), consultation près scolaire (CPS) pour lutter efficacement contre ce fléau.

Cette année, le thème retenu pour commémorer cette journée est : innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies.

Elie Atilaoto